Aujourd’hui je pense à ce pas franchi par la France ces derniers jours, avec l’inscription dans notre Constitution de la liberté des femmes à recourir à l’IVG. Je pense aussi à Simone Veil, son courage, sa force, sa résilience et les combats qu’elle a menés sans jamais renoncer.
Aujourd’hui je pense à toutes ces femmes qui se sont battues pour défendre leurs droits, mais aussi toutes celles qui ont horriblement souffert, et parfois même péri, faute de les avoir eus en leur temps ou dans leur pays.
Je l’aime depuis toujours, mon pays, et peut-être encore plus aujourd’hui. Évidemment rien n’est parfait, mais je suis fière d’être française et heureuse de savourer chaque jour la chance d’être née en France. Ce n’est pas un excès de chauvinisme. Juste un fort sentiment d’appartenance et de patriotisme. Et la conscience d’être dans un pays de liberté, quoiqu’on en dise.
Et « Les petits signes extérieurs du bonheur » dans tout cela…
Aujourd’hui je pense aussi à Catherine, héroïne de mon roman « Les petits signes extérieurs du bonheur ».
Parce que j’ai tellement mis de cœur à écrire ce livre, que c’est comme si elle existait vraiment pour moi. Catherine vit dans un carcan, dans une cage dorée où règnent convenances, faux-semblants et codes sociaux bien établis. Cela peut sembler confortable. C’est faux. C’est un piège. L’arrière plan patriarcal, la dépendance financière, le statut de femme au foyer, sont autant de facteurs qui pèsent sur Catherine et qui l’empêchent de dépasser les grilles de sa cage dorée.
Jusqu’au jour où…
J’ajoute un merci à tous les artistes, auteurs, musiciens, plasticiens qui œuvrent à travers leur art dans le même sens que celui de cette journée. Clin d’œil à mes amis auteurs Perrine Austry et Laurent Le Baube.
Dernière photo : prise en regardant le sol, un jour de novembre en passant par Montmartre.
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