Le livre a un an, mais l’idée a quant à elle plus de 20 ans !
Je me revois, étudiante, assise à une table de la cafet avec une copine de promo à qui j’expliquais vouloir écrire un scénario. J’avais l’idée de départ, l’intention, la ligne directrice…
Les années ont défilé. À toute vitesse. Le scénario a mûri avec moi. Les personnages se sont construits. Certains ont disparu, d’autres sont nés.
Seulement voilà. J’avais deux -petits- problèmes :
1/ L’histoire ne cessait d’évoluer : j’avais l’impression qu’il y aurait toujours quelque chose à retoucher !
2/ Je craignais le jour où mes écrits seraient publiés… Un mélange de trac et de pudeur.
Les années continuent de défiler…
Des amis se marient un été, près de Saint-Emilion. Le cadre m’inspire et là, je me lance le défi : ce ne sera pas un scénario mais un livre et cette fois j’y vais vraiment, je me donne un an pour le boucler !
Parole non tenue. Trop de travail, cruel manque de temps. Ce n’est pas un alibi, c’est vrai. Je dirige une entreprise dans le tourisme qui, bien que constituant une activité passionnante, me pompe toute mon énergie et tout mon temps. Je n’écris plus une ligne.
Arrive 2020. Une année pas comme les autres. Le Covid mais pas que. Un tiers du chiffre d’affaires annuel volatilisé en 3 mois. Pour sauver la situation je travaille 12 à 14 heures par jour. Pas de pause, pas de week-end. Je parviens à compenser le chiffre d’affaires mais à quel prix… je suis épuisée. Physiquement et mentalement surtout.
En septembre je prends une décision : avant qu’il ne soit trop tard, je vends une partie de mon entreprise à un concurrent.
Libérée, ma charge mentale s’envole. A partir de ce moment-là, je me dis la chose suivante :
Désormais, j’arrête de dire que je vais mener tel ou tel projet. Si je dis, alors je FAIS !
Donc si je dis que je vais écrire un livre alors j’écris le livre.
Aujourd’hui je dis qu’il y aura un court-métrage. Donc il y aura un court-métrage. Et peut-être même un autre. Et un second livre aussi…
Merci au passage à mon amie Sophie Lion qui m’a permis de rencontrer ma coach littéraire, Emmanuelle Jappert.
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