J’ai présenté et dédicacé hier mes livres à la FNAC d’Ajaccio, dont je remercie les équipes pour leur accueil et leur bonne humeur.
Lors de ces dédicaces, j’ai rencontré des insulaires, et assez peu de touristes finalement. Des Corses, et aussi des personnes qui se sont installées ici, dans la région d’Ajaccio, pour des raisons très diverses.
Nous avons parlé des thèmes de mes livres (harcèlement scolaire, résilience, poids des apparences, société matérialiste, etc.) mais aussi de 2 autres sujets :
- ce concept appelé « Me Time », abordé hier aussi, drôle de coïncidence, dans un post de Lucie Pascutto (comédienne et auteure du spectacle Marilou & Cie, Stop au harcèlement) ;
- l’insularité, les spécificités de la vie sur une île et des caractères insulaires (j’y reviendrai dans un prochain post).
Le « Me Time », c’est cette idée de se laisser du temps pour soi, qui n’est en rien égoïste, mais au contraire absolument nécessaire à notre équilibre.
J’ai eu des échanges très intéressants hier avec une amie, que j’ai connue lorsque j’habitais ici, en Corse, puis avec les personnes croisées à la FNAC.
Dans « Les petits signes extérieurs du bonheur », Catherine, qui évolue dans un milieu patriarcal, représente bien cette idée de la femme qui, souvent, s’oublie, passe en dernier dans les priorités, après son foyer, après l’inépuisable liste de tâches induites par la gestion du quotidien.
Même si notre société a beaucoup évolué sur ce point, je pense que nous, les femmes, portons encore un peu de culpabilité à nous réserver du temps pour nous, rien que pour nous. Parce qu’on a le sentiment d’abandonner les siens, même sur un temps très court, parce qu’on se sent responsables avant tout de notre foyer, parce qu’on a dans notre ADN cette idée que c’est «normal » de passer en dernier.
Il est probable que je revienne sur ces sujets dans mon prochain roman (pas du tout commencé, à l’état de notes dans un total désordre !).
Autre certitude : au cœur de mon roman seront aussi traités le retour aux sources, les racines (et le déracinement), l’éloignement et l’expatriation…
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