« Plus réussi est le méchant, meilleur sera le film » disait Alfred Hitchcock.
Dans « La dramaturgie » -ouvrage de référence sur les techniques d’écriture de scénario-, Yves Lavandier aborde ce qui nous tient en haleine dans une fiction : le conflit. Pas de conflit, pas d’histoire : le héros doit se confronter à des obstacles dans sa quête.
Dans « Je leur dirai que j’ai rêvé », mon premier livre 📕, Julie rencontre pas mal de conflit, croise le chemin de plusieurs personnes, malveillantes ou non, qui la pousseront dans ses retranchements. Quand j’ai demandé à mon fils qui il aimerait retrouver dans les prochaines fictions que j’écrirai, il a justement cité un des opposants à Julie -on pourrait le qualifier de « méchant » pour reprendre les termes de Sir Alfred-.
Dans mon second livre 📕, actuellement en phase de relecture (et mille merci à mes bête-lecteurs pour leurs retours !), Catherine, mon héroïne, trouvera elle aussi des obstacles sur sa route : des obstacles humains -des ennemis, en quelque sorte- et des obstacles moins tangibles -comme un système et les codes et règles de notre société-.
Une des premières remarques d’une bêta lectrice a porté là aussi sur le méchant de l’histoire…
Le méchant doit donc être construit de façon subtile, pour intensifier l’histoire, garder le lecteur ou le spectateur, susciter des émotions et créer du suspense.
N’hésitez pas à commenter en indiquant quels sont vos méchants préférés…
Pour ma part, j’ai un faible pour le rôle tenu par Henry Fonda dans « Il était une fois dans l’Ouest » !
Photo Stéphanie Lambert-Mesguich, le paon du parc bordelais qui me lance un regard pas commode.
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