Moi qui ai beaucoup déménagé, j’ai souvent ressenti cette sensation spéciale d’arriver dans une nouvelle ville comme une étrangère, puis d’apprivoiser ce lieu : les rues que l’on voyait d’une certaine façon au début deviennent notre décor quotidien. On les perçoit différemment, on s’immerge dans ce nouvel environnement, on dit bonjour aux gens dans les rues, on fait partie du décor.
Et puis un jour on s’en va. On redevient un peu (ou totalement) un étranger...
Un étranger, parce que ces endroits changent au fil du temps, parce qu’on ne reconnaît plus les rues, les bâtiments, les carrefours, parce les arbres ont poussé et qu’on peine à retrouver la maison que l’on a habitée, et parce que parfois même on se perd…
Et là, il ne nous reste plus que quelques repères pour se dire que c’est bien ici, pourtant, que l’on a vécu : une plage, une statue, un volcan, un fleuve, une cathédrale, qui est resté à sa place durant toutes ces années…
En images et dans le désordre, les lieux où j’ai posé mes valises, après avoir quitté mon Auvergne natale et ses volcans.
Ce sentiment singulier est très présent dans le second chapitre de « Je leur dirai que j’ai rêvé », quand Julie part étudier dans une ville qu’elle quittera peu de temps après.
N’hésitez pas à commenter si vous aussi vous avez vécu cette sensation particulière !
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