Même si tout le monde n’est pas en vacances en ce moment*, les places de stationnement dans les rues, les commerces en pause estivale, la sensation de ville apaisée, tout ceci montre une chose que la météo a bien failli nous faire oublier : nous sommes en août !
Dans notre société ultra connectée, de l’immédiateté, où l’on a pratiquement tout en un clic, où l’absence de wifi ou de 5G nous ferait presque paniquer, où le simple fait d’avoir sur soi en permanence son mobile nous tente à consulter e-mails perso, voire pro, j’avais envie de poser la question suivante :
Les vacances, c’est quoi pour vous ?
Personnellement, voilà ce à quoi j’aime les voir ressembler :
une quasi-absence de contraintes, un changement radical de rythme : pas de réveil, pas de rdv imposés, pas d’horaires à respecter, on relâche tout !
un téléphone en mode silence (voire plus), l’absence d’obligation de répondre s’il sonne (voilà une obligation qui n’en est pas une, mais le téléphone portable a eu sur moi cet effet pervers…), une liberté retrouvée.
L’idée est ici finalement de revenir au style de vie que nous avions avant l’avènement d’Internet, et, surtout, avant l’équipement en masse en smartphones : souvenez vous… Je ne dis pas que c’était mieux ou moins bien. Mais il me semble que nous avons survécu !
une déconnexion mentale qui a pour conséquence de ne plus savoir quel jour on est (j’adore cette sensation !).
un dépaysement lorsque j’ai la chance de partir un peu.
l’opportunité de faire ce qu’on ne prend pas le temps de faire à cause de nos rythmes fous: dormir, savourer le silence, lire, regarder les films qu’on a ratés, ranger, jardiner, ou, même, ne rien faire (et ça fait du bien !).
quand cela est possible, la découverte de nouvelles contrées et cultures, pour ouvrir nos esprits, stimuler notre curiosité, alimenter notre créativité et amener de la nuance dans nos vies.
Et vous, quelle est votre conception des vacances ?
*une pensée pour mes anciens partenaires, confrères et prestataires (en plein pic d’activité) de mon ancienne entreprise dans le tourisme.
Photo SLM, Sagone.
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