L'association Horizon Caudéran s'engage activement pour lutter contre le harcèlement scolaire, en associant les compétences et complémentarités de ses adhérents : moi-même, Stéphanie Lambert-Mesguich, auteure de "Je leur dirai que j'ai rêvé" et ancienne victime, Julie Marchive, kinésiologue et Marthe Ducos, psychologue.
La tâche est aussi vertigineuse que le problème complexe :
- Les signes ne sont pas toujours évidents à repérer.
- La victime demeure dans la majorité des cas silencieuse.
- Le phénomène de groupe est parfois redoutable.
- L’effet boule de neige des réseaux sociaux conduit trop souvent à des situations dramatiques.
- Les réactions du corps enseignant et des personnels de l’école sont parfois surprenantes voire choquantes (Lindsay).
- Les harceleurs sont tellement déterminés que rien ne semble pouvoir les arrêter. L’autorité n’est plus. (L’affaire Lindsay nous le rappelle malheureusement)
- Une « petite » brimade, un surnom peu flatteur, une moquerie « pour rire », tout ceci peut sembler peu de choses pour celui qui commet ce type de fait.
Mais lorsque la petite brimade, la moquerie "juste pour rire", la bousculade dans les couloirs est répétée toute la journée, des dizaines de fois, par des dizaines d’élèves, cela ne fait pas rire la victime. Cela l’humilie, la blesse et l’affaiblit. Il n’y a rien de drôle là-dedans.
- La victime souffre de rejet de la part des autres, d’attaques physiques, verbales ou psychologiques. L’estime de soi se trouve gravement détériorée. La victime se sent faible, incapable de se défendre, et terriblement seule.
Après mon livre « Je leur dirai que j’ai rêvé », le spectacle "Marilou & Cie - STOP au harcèlement" monté avec la compagnie Inside Out, je continuerai à apporter ce à quoi je peux contribuer pour faire cesser ce qui conduit trop souvent à l’inacceptable.
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