Voilà un sujet qui me travaille depuis toujours et que j’essaie de reconstituer dans mes écrits.
Entre effet papillon et idée qu’un destin ne tient parfois pas à grand chose, je m’amuse dans les histoires que j’invente à provoquer de grandes bascules à partir de petites choses.
Je repense souvent au choix que j’ai fait -et que je suis loin de regretter- juste après mon bac. 5 jours avant la rentrée, j’apprends que mon dossier est finalement accepté dans une classe préparatoire alors que j’étais avant-dernière sur liste d’attente.
Je me trouvai face à un dilemme et une urgence dans la prise de décision : j’y vais ou je n’y vais pas ? Si je n’y vais pas, tout est déjà prêt, je suis prise dans une autre prépa, c’est simple à gérer, je continue à voir mes amis, je garde mes habitudes.
Si j’y vais, c’est assez loin de chez moi, je devrai donc trouver un logement, partir seule dans une ville où je ne connais personne. J’ai 17 ans 1/2. Je décide de partir. Je ne le regretterai jamais. Parfois, juste, je prends conscience de l’orientation que donne ensuite un tel choix dans nos vies.
Je pense aux accidents que l’on a jamais eus. Aux petits choix qui semblent anodins et qui entraînent des conséquences inespérées. Aux actes manqués qui débouchent finalement sur de belles choses.
Dans mon premier livre, Julie se trouve face à son destin après un concours de circonstances totalement inattendu.
Dans le second, ce sera une autre femme, après avoir tourné la tête une fraction de seconde… une seconde plus tôt ou une seconde plus tard, sa vie n’aurait pas changé. Dans le cas présent, tout va basculer…
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