Inventer des histoires, c’est un peu, d’une certaine manière, créer un monde parallèle. Un monde qui peut donner l’illusion de se rapprocher de notre monde réel, mais sans jamais le pénétrer. Comme les lignes de cette photo. Elles semblent se rejoindre en un seul point, mais nos yeux nous trompent : il n’en est rien. Elles sont parallèles et donc par essence elles le restent définitivement.
Le monde parallèle de la fiction est troublant car bien que purement imaginé et créé, l’immersion est telle que l’on peut avoir cette étrange impression que les personnages existent. Et s’ils existent un peu, il n’est pas anormal d’avoir envie de les retrouver…
Dans mon deuxième livre, les lecteurs découvriront bientôt qui revient de « Je leur dirai que j’ai rêvé ». L’écriture a été réalisée de façon à ne pas gêner la lecture, et je précise que ce deuxième livre n’est en aucun cas une suite du premier. Il se déroule juste dans les mêmes lieux, à peu près à la même époque, dans le même monde…
Photo Stéphanie Lambert-Mesguich, prise sur les quais de la Garonne à Bordeaux, là où les lignes parallèles semblent se rejoindre, mais sans jamais se toucher. L’impression n’est qu’illusion.
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