On oppose souvent les littéraires aux scientifiques, en imposant finalement de rentrer dans des cases présentées comme hermétiques.
Me concernant, j’ai choisi la « case » du milieu : pas assez littéraire (sauf que je n’avais pas encore découvert la philo…), pas assez scientifique, j’ai choisi la voie éco. Pourtant, j’ai toujours été une grande rêveuse, sensible à l’art et les maths étaient ma meilleure matière.
Comme quoi ces fameuses « cases », on peut bien heureusement en faire ce que l’on veut !
Aujourd’hui, je m’amuse à intégrer une dimension mathématique dans ce que j’écris. Parce que je suis convaincue qu’il y a bien une géométrie dans le récit : une vraie structure, une logique dans la narration. Les maths et la littérature peuvent faire très bon ménage.
Puis il y a autre chose : le lien entre les récits…
Un collègue docteur en lettres m’a appris que ce que je cherchais à faire avait un nom en littérature : l’hypertexte (je ne connaissais que la définition informatique, identique dans le concept). Cela consiste à créer des liens entre différents récits indépendants.
Dans « Je leur dirai que j’ai rêvé », composé de 5 histoires courtes, on retrouve un fil conducteur : Julie.
Viennent ensuite se greffer une pléiade de personnages :
- Laure, l’amie de toujours, - Christine, la peste, - Vincent, le doux rêveur écorché vif, - Nico, le conformiste carriériste, - l’odieux JB, - la grand-mère aimante mais secrète, - Xavier, inconsolable depuis le départ de sa femme, - et d’autres encore…
Dans mon second livre (déposé cette semaine chez les éditeurs), et dans une toute autre histoire, on retrouvera l’odieux JB, et très furtivement Julie.
Nul besoin d’avoir lu le premier livre pour aborder de manière non biaisée le second.
Mais j’ai voulu m’essayer à créer un petit monde. Et j’ai bien l’intention de continuer en ce sens.
L’idée d’un troisième livre émerge dans ma tête, dans un désordre innommable alors que le deuxième n’est pas encore sorti ! J’ai très envie de remettre sur le devant de la scène le personnage de Julie.
Et pourquoi pas Vincent aussi.
Avis des lecteurs de « Je leur dirai que j’ai rêvé » bienvenus !
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