Ces derniers jours, j’évoquais mon dernier livre avec des amies. Et donc ma vision du bonheur, un des fils conducteurs du roman.
Je leur partageais que selon moi, le bonheur reposait davantage sur le fait d’être aligné avec ses valeurs que de chercher à posséder telle ou telle chose. Mais que la condition sine qua non pour se le permettre était évidemment d’avoir des moyens suffisants pour vivre décemment.
Évidemment.
Mes amies ont désapprouvé cette vision, considérant que pour certains, le bonheur serait d’acquérir une grosse voiture, de s’acheter un produit de marque, d’avoir le dernier iPhone, d’habiter une belle maison, etc...
Nous sommes arrivées à une conclusion : nous avons toutes raison finalement. Donc nous sommes d’accord.
Car la vision du bonheur est bien propre à chacun.
Toutefois je persiste à penser que toutes ces choses matérielles ne sont qu’un leurre.
Qu’elles procurent peut-être un sentiment de bonheur sur le moment, mais que celui-ci peut très vite s’évaporer.
Que vouloir toujours plus est le résultat généré par un système où l’on associe (sur)consommation et « réussite ».
Que j’avoue être tombée dedans, au début.
Mais que je me suis relevée.
Et que je crois plus que jamais dans le bonheur procuré par les choses tellement simples :
- chercher le Beau, et le trouver, dans la musique, dans la nature, dans un sourire, dans des mots écrits sur un mur. - regarder le ciel et voir passer des oiseaux migrateurs. - écouter l’océan, admirer les couleurs d’un coucher de soleil. - atteindre le sommet d’une montagne et voir ses efforts physiques récompensés. - vivre des synchronicités. - Et bien sûr, beaucoup me reconnaîtront, refaire le monde avec des amis, des collègues, bref des gens avec qui on adore parler même si on n’est pas toujours d’accord.
Alors je dédie ce post à tous mes amis, collègues, proches, connaissances, lecteurs, qu’ils soient d’accord ou pas d’accord.
Merci d’exister (c’est écrit sous le Pont de Pierre).
Car la seule chose qui compte au final, ne serait-ce pas la confrontation des idées ? Le débat ?
Bref, la Liberté ?
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