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Photo du rédacteurStéphanie Lambert-Mesguich

[Retour de voyage]


Pas évident de faire un récit de voyage : l’Afrique ne se raconte pas. Elle se vit, elle se ressent.


En 8 jours seulement, il est certain qu’elle me marquera et accentuera encore davantage mon regard sur le monde, tel que je l’évoque déjà dans « Les petits signes extérieurs du bonheur » (où j’écris sur l’Afrique sans savoir que j’irai un jour dans ce pays, la Côte d’Ivoire).


Nous avons voyagé aux antipodes des codes du tourisme « classique », un peu à la façon Antoine de Maximy dans J’irai dormir chez vous : au gré des rencontres, cherchées ou inattendues, au gré des aléas (panne de voiture par exemple…).


Des rencontres touchantes, et tellement riches humainement. L’hospitalité des Ivoiriens n’est pas un mythe. Une gentillesse à l’état pur, désintéressée et authentique, un dévouement à toute épreuve (la panne de voiture encore, par exemple…). Un sourire aussi, une joie de vivre et certainement une perception du bonheur dont nous devrions peut-être nous inspirer…


Issa, Ibrahim, Daniel, Aboubacar, Ezekiel, Michel, Abdoulaye, merci pour votre accueil et pour nous avoir permis de découvrir votre beau pays.

Il a eu des rencontres donc, et aussi la découverte d’une histoire, d’une culture, et d’une nature brute et généreuse. Bananiers, cacaoyers, cocotiers, faune et flore de la forêt primaire du Banco à la mangrove des îles Ehotilé, voilà tant de trésors à protéger.


Et puis il y a la pauvreté. Dans un pays qui est statistiquement le plus riche de l’Afrique de l’Ouest. Un salaire moyen à 150€. La complexité de l’accès aux soins. Le paludisme. La précarité de l’habitat. La natalité galopante dans une capitale surpeuplée et polluée par des axes routiers saturés.


Je vais laisser poser tout ça et j’y reviendrai plus tard… (un peu sonnée par le contraste avec nos modes de vie et un atterrissage compliqué à Paris hier matin au cœur de la tempête)…


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