Quand les minutes semblent durer des heures, ou à l’inverse quand les mois, les années défilent à une vitesse qui semble même s’accélérer, notre perception de la dimension temps parait défier les lois de l’arithmétique.
J’ai essayé de réfléchir aux facteurs qui induisent ce constat : quels sont les événements, les périodes de vie, les épreuves, qui peuvent faire que certains moments semblent durer alors que d’autres s’enchaînent à toute vitesse ?
Dans mon livre 📕 « Je leur dirai que j’ai rêvé », l’héroïne croque la vie à pleines dents pendant une année étudiante. Cette année, elle s’en souviendra dans ses moindres détails, elle l’aura savourée et fait durer autant que possible.
Puis quelque temps plus tard, c’est la routine qui d’installe. Une vie plan-plan sans surprise où tous les jours se ressemblent.
Les mois défilent, le train est lancé… Jusqu’au jour où (je ne spoile pas pour ceux qui ne l’ont pas lu !!)…
Alors je lance quelques questions -vos réponses et commentaires seront les bienvenus- :
- La routine, l’ordinaire, nous font-ils monter dans ce train fou qui ne cesse d’accélérer ? (Cf. Time de Pink Floyd : « And then one day you find ten years have got behind you »)
- Qu’ont donc nos vingt ans pour rester à ce point gravés dans nos mémoires ? Question subliminale : on fait comment pour que cela marche aussi avec nos 30, 40, 50 ans et plus ?
- La solution réside-t-elle dans le fait de glisser de l’extraordinaire dans nos vies ? De l’inattendu ? De porter de l’attention à certains détails ? À nos actes manqués, nos accidents ? À tout ce qui rompt avec des quotidiens trop lisses ou trop habituels ?
Les prochains sujets à venir sur le temps :
- L’acceptation du temps qui passe : exit regrets, nostalgie, refus de vieillir.
- La mémoire : nos souvenirs intacts versus ceux qui se sont effacés.
- Réinventer la machine à remonter le temps : imaginer le futur, s’y projeter, revenir au présent et changer ce qu’il faut pour améliorer ce futur…
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