On se souvient des moments forts de notre vie, de ce qui les a précédé, de ce qui les a suivi. Des moments qui sont en lien avec les fondamentaux de notre existence : la naissance, la vie, la mort. Mais aussi les instants forts en émotion, heureux ou malheureux : rencontres, retrouvailles, peur ou colère intense, premières fois, réussîtes, échecs, remises en question…
En vrac et dans le désordre, je me souviens dans les moindres détails, outre naissances, mariages, enterrements, et autres évènements familiaux ou dans le cercle proche :
- Du jour de mes résultats du bac ;
- De mon baptême de parapente ;
- Du jour où j’ai vu pour la première fois le film Orange Mécanique, ou encore Fenêtre sur Cour ;
- D’une journée au ski avec une amie d’enfance, un 15 mai, au Mont-Dore, après d'improbables chutes de neige à cette période ;
- De mon entretien d’embauche avec mon premier employeur ;
- D’une bonne partie de mon année de prépa...
... Et tant d’autres choses.
Tous ces souvenirs sont, d’une certaine manière, endogènes : ils dépendent de moi, m’impliquent directement.
À bien y réfléchir, il peut y avoir un autre type de souvenir, exogène cette fois-ci. Des souvenirs qui sont restés gravés car associés à un événement externe puissant, violent, choquant, ou soudain.
A titre d’exemples, je pense que beaucoup (de ma génération ou de celles qui ont connu ces événements) se souviennent de ce qu’ils faisaient et où ils étaient :
- Le jour de la mort de Coluche ;
- Quand le mur de Berlin est tombé ;
- Le jour de l’accident de Lady Di (que la famille royale britannique nous intéresse ou non) ;
- Le jour de la victoire de la France à la coupe du monde de foot de 1998 (qu’on aime ou non le foot d'ailleurs) ;
- Le 11 septembre 2001 ;
- Quand le tsunami de Phuket a tout dévasté ;
- À l’annonce du premier confinement...
... Et d’autres encore.
La mémoire, vaste sujet, encore plein de mystères et d’inconnues…
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