Cette ligne droite vers le Puy-de-Dôme, qui occupe une partie de l’arrière-plan, me fait penser au film « Le pic de Dante ».
Parfois, j’ai l’impression que notre époque présente des caractéristiques comparables à celles des films catastrophe :
- Un péril imminent que beaucoup refusent de voir ou minimisent. ➡️ signes de réveil du volcan / observation d’un requin dans les eaux de la station balnéaire Vs climat, montée des extrêmes…
- Des lanceurs d’alerte qui passent pour des illuminés ou des extrémistes. ➡️ scientifiques qui décèlent un problème pris à la légère (le volcan présente une menace imminente / le requin mangeur d’hommes rôde mais le problème n’est pas suffisamment « visible) Vs les lanceurs d’alerte pris pour des extrémistes qui exagèrent et dramatisent…
- Un pouvoir qui tient tellement à garder sa position qu’il ne se focalise que sur des stratégies à court-terme et se fiche littéralement de ce qui se passera ensuite. ➡️ pour être réélu, le politique (le maire / le président ou vice-président selon les fictions) doit prendre des décisions populaires et acceptées Vs nos politiques qui passent le bébé du problème aux suivants…
- Des lobbies qui contribuent à biaiser l’esprit critique des populations. ➡️ On n’évacue pas la station en plein pic touristique, l’argent est prioritaire sur l’hypothétique mise en danger des populations Vs le pétrole, les énergies, les labos pharmaceutiques, etc.
Tous les films catastrophe sont à peu près construits sur ce schéma (on ajoute parmi les ingrédients un couple en crise qui se réconcilie, un autre qui se forme, un personnage qui se sacrifie pour sauver les siens, un animal qui sauve ses maîtres, celui qui niait le problème qui est puni et qui meurt, le lanceur d’alerte qui enfin est reconnu comme celui qui avait raison).
Conclusions :
1. L’esprit critique, la curiosité et l’ouverture sont plus que jamais indispensables.
2. Multiplions nos sources d’information, lisons, allons au cinéma, regardons des films, ne croyons pas aveuglément ce que nous entendons ou lisons ici et là, doutons encore et toujours…
Photo Stéphanie Lambert-Mesguich prise hier, sur la route de Bordeaux en quittant Clermont Ferrand.
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