Là où apparaît parfois le mot « fin », l’histoire est terminée. Ou plutôt, je vais préciser : terminée pour le lecteur.
Car à bien y réfléchir, toute fin d’histoire est un peu le début d’une autre… Un peu comme ce soleil qui se couche derrière les collines, et qui annonce un nouveau jour qui va se lever bientôt ailleurs.
Lorsque le héros d’un roman disparaît à la fin du livre, n’est-ce pas le début d’une nouvelle histoire à écrire pour ceux qui restent ? Et s’il ne disparaît pas, une nouvelle page à inventer dans tous les cas ?
Sans rien spoiler, je peux dire que la fin de « Je leur dirai que j’ai rêvé » est bel et bien l’amorce d’une nouvelle histoire que le lecteur est libre d’imaginer. Même chose pour « Les petits signes extérieurs du bonheur ».
À la fin de mes deux livres, une porte s’ouvre, avec des possibilités qui pourraient ressembler aux branches d’un arbre qui se multiplient au fur et à mesure que l’on monte vers le ciel…
C’est peut-être une des raisons pour lesquelles je n’ai pas écrit le mot « fin » à la dernière page : cette porte qui s’ouvre, j’ai bien envie de la pousser un peu pour voir ce qu’il y a derrière.
J’ai croisé une lectrice hier qui m’a demandé si j’écrirai une suite. L’idée me trotte dans la tête depuis des mois…
Aujourd’hui je peux l’affirmer : sans aucun doute, la réponse est oui. J’ajoute même une suite des deux histoires, puisqu’elles se déroulent au sein du même monde (les plus observateurs auront relevé que certains personnages du premier sont revenus dans le second).
Ce troisième roman ne nécessitera pas de (re)lire les deux premiers livres. À ce jour, il n’est absolument pas construit. Je n’ai que des petits bouts d’histoire, des notes en vrac, et quelques idées déjà :
Julie reviendra en force.
Même chose pour deux femmes des « Petits signes extérieurs du bonheur ».
Pour chacune, ce sera l’heure des choix cornéliens. Un carrefour de vie.
Il y aura une réflexion sur nos racines (et le déracinement), sur le voyage, sur la place des femmes dans notre monde, sur l’amitié, sur le couple, et sur la démarche créative…
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