La liberté absolue est certainement le sentiment le plus intense que je ressens lorsque j’invente des histoires.
Dans un prochain livre (le troisième ? sachant que le second n’est pas encore sorti…), j’aimerais beaucoup faire revenir des personnages du premier, « Je leur dirai que j’ai rêvé ».
J’ai pensé à Julie, l’héroïne, mais aussi à Vincent. Julie, gentiment rebelle mais finalement surtout rêveuse, et Vincent, écorché vif anti-système, lui aussi rêveur. Je ne spoile rien pour celles et ceux qui ne l’ont pas lu… Mais les retrouver dans une histoire serait peut-être intéressant.
Voici un extrait de dialogue, dans le chapitre « La petite étoile » :
- Dis-moi, Julie (…) tu aimes la musique. Tu es brillante, ambitieuse. Humaniste, bienveillante et pas encore capitaliste. Voilà ce que je sais de toi. Mais ta passion, tes passions, c’est quoi ?
— Mes passions… Le cinéma, la lecture et puis…
— Et puis ?
— J’écris un peu, aussi…
Le regard de Vincent s’illumina, comme s’il était parvenu à percer un mystère.
— Enfin ! Nous y voilà ! Je savais bien que tu avais quelque chose de plus… Tu écris quoi ?
— Oh, pas grand-chose… Des petites histoires, comme ça, des choses vécues ou que j’aurais aimé vivre…
— Pourquoi écrire ces choses que tu aimerais vivre, plutôt que les vivre ?
— Il faudrait plusieurs vies pour cela, et puis il y a prise de risque, danger aussi.
— Tu préfères rêver ta vie plutôt que vivre tes rêves… À moins que ta motivation soit avant tout la recherche de liberté absolue ?
— C’est exactement ça ! La liberté.
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